Biscuit chinois : interview (suite)

Publié le par Stella

J'aime beaucoup la couverture des revues et le design du site, qui s'en occupe ?

 

C'est Joachim Luppens, l'un des éditeurs de la revue, qui s'occupe du design du site et des couvertures de la revue. Il fait souvent des photos avec des amis ou collaborateurs de la revue. Ça reste un peu en famille !


Je
crois savoir que la revue est réalisée grâce à des bénévoles, à ton avis qu'est ce qui vous motive tous et fait que la revue peut voir le jour ?

 

L'intérêt pour la littérature et l'écriture. La volonté de participer à quelque chose de nouveau, de jeune et «punché». Le plaisir de découvrir de nouveaux auteurs...

Ça prend aussi des auteurs qui sont prêts à publier gratuitement, puisque la revue n'a pas les moyens non plus de rémunérer les auteurs... Donc des auteurs motivés aussi !

 
Où est diffusé BC ? Avez-vous beaucoup d'abonnés ?
 

Au départ, la revue se vendait dans certaines librairies indépendantes à Montréal, à Québec et aussi à Rivière-du-Loup, une ville du Bas Saint-Laurent.

Aujourd'hui, on peut aussi la retrouver dans les Renaud-Bray, au moins à Montréal. Renaud-Bray est la plus grande librairie du Québec, dans le genre Fnac, en moins fournie, mais qu'on retrouve partout.

Au niveau des abonnés, il y en a quelques-uns ! Ce sont des passionnés de littérature et en même temps des personnes qui veulent aider la revue à vivre.


Question qui se veut provocatrice : est-ce que la littérature c'est "vendeur" ?

 

Non. Le « marché » québécois étant si limité (au sens de restreint), il est difficile de se faire une place dans le milieu de la littérature. Même les plus grands auteurs québécois doivent vendre des livres dans d'autres pays pour pouvoir vivre de leur art. Une petite maison d'édition aura un succès avec un livre vendu à 2000 ou 3000 exemplaires, même avec de bonnes critiques et une bonne exposition. Une plus grande maison d'édition, ce sera plus d'exemplaires vendus, mais jamais autant qu'en France par exemple, pour un éditeur comme Albin Michel...

Alors en ce qui concerne les revues littéraires, il est très difficile de se faire sa place. Vendre est très difficile aussi. Biscuit Chinois se veut une revue de littérature populaire donc qui devrait rejoindre plus de monde, mais encore là, il faut que les gens s'attardent à regarder la revue, à vouloir l'acheter.

Malheureusement, ce genre de revue reste dans un milieu précis, peut-être un peu trop cloisonné.


Comment voyez-vous votre rôle par rapport aux maisons d'éditions ?

 

Je ne crois pas que les éditeurs de Biscuit Chinois se voient comme concurrents d'autres maisons d'édition. Ils sont juste là pour combler un trou qui existait dans la littérature québécoise, sans prétention aucune. L'avenir dira si Biscuit Chinois a sa place dans le paysage littéraire québécois...

 


Bc sort sous format papier et dispose d'un site internet, à ton avis quels sont les avantages offerts par le web ? Est-ce un bon outil promotionnel ?

 

Oui Internet peut aider, puisque l'on peut retrouver toutes les informations sur la revue, ainsi que les liens permettant également d'écouter les entrevues à la radio etc.

il y a aussi les liens pour envoyer des textes, les thèmes qui sont annoncés à l'avance... Bref c'est un outil indispensable et surtout peu coûteux pour publiciser la revue !


Es-tu friande d'autres revues littéraires sous format papier et/ou en ligne ?

 

Oui j'aime bien lire de temps en temps des revues littéraires, comme Moebius qui est un beau livre aussi. Les textes dans ce type de revues peuvent être inégaux, mais il y a toujours de quoi lire !

Au Québec, il y a plusieurs revues littéraires, certaines sont consacrées à la poésie, d'autres à l'essai, la majorité à la nouvelle


biscuitchinois.net.





Publié dans Littérature

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F
Merci pour toute la sympathie ! Oui la photo de la fin de l'article, qui est d'ailleurs la couverture du premier numéro, a fait beaucoup jaser... Les éditeurs sont des petits rigolos ! Mais c'est surtout cette originalité qui tranche avec les autres revues...
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S
Non pas d'actions ;-) mais une grande sympathie pour Fibula qui participe à cette revue. Pour la photo, je me disais bien que quelqu'un allait songer au fait que ... J'aime beaucoup le blanc ;))) Bises
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M
Avec mes excuses pour toutes les fautes de frappe...
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M
Peut-on trouver un texte de Stella dans la revue "biscuits chinois" ??<br /> Et, je ne sais pas pourquoi, mais la dernière photo illsutrant l'article me laisse perplexe... Stella, aurais-tu des part dans le capital du biscuit chinois ?<br /> Bye
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